Depuis le port, empruntez la route principale (avenue du Général de Gaulle) pour rejoindre le bourg distant de 2 km env. Vous longerez l’ancien moulin à vent de Bélure, devenu propriété privée, avant d’arriver à une intersection. Si vous préférez le littoral, bifurquez alors à droite pour rejoindre le moulin à marée de Berno (à 20 minutes du port à pied). En arrivant sur site, sur votre droite, une œuvre contemporaine de Daniel Buren, artiste mondialement connu, épouse parfaitement la forme de la branche que l’oeuvre semble soutenir (6 autres œuvres sont réparties sur l’île). Vous êtes invité.e à vous poser là. Face à elle, au bout d’une digue de retenue longue de 300m, le moulin vous attend. Restauré il y a une dizaine d’années, c’est un des rares en France encore en fonctionnement, actionné par la marée montante et descendante grâce à un rouage. 

L’île d’Arz souhaite conserver son caractère pittoresque et naturel. Les algues sont laissées sur la plage. Les marais salants sont délaissés. Grâce à cela, les espèces reprennent leurs espaces naturels. Aigrettes, courlis, hérons ibis sacrés… y trouvent en effet une nourriture abondante. 

C’est une terre de marins et une terre agricole riche et fertile. Capitaines et marins au long cours habitaient des maisons en pierre : cossues, à étages et dans le bourg pour les premiers, basses et dans les hameaux pour les seconds. Pendant l’absence des maris, les femmes surnommées « les gardiennes de l’île », vivaient en autarcie, de ce que leur procurait leur petit lopin de terre. Les nouvelles générations d’agriculteurs ont réintroduit la vache pie noire. 

Vous pouvez acheter fromage, yaourt, lait.. En provenance des nombreux parcs aux alentours de l’île d’Arz, dégustez les huitres fraîches tout au long de l’année.

A noter : L’île d’Arz, vulnérable face à la fréquentation grandissante et à la montée des eaux, voit certains sentiers côtiers disparaître. Pensez à mettre des embouts en plastique si vous ne pouvez éviter les bâtons de marche.